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الباحث :  -----
اسم المجلة :  الاستغراب
العدد :  11
السنة :  السنة الرابعة - ربيع 2018 م / 1439 هـ
تاريخ إضافة البحث :  April / 15 / 2018
عدد زيارات البحث :  849
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Résumés du numéro 11 de la revue
Al. Istighrab

Le Média
L’impérialisme du son, de l’image et de l’écho
Le numéro 11 de la revue Al-Istighrab comporte une série de recherches, études et articles sur leédia, en l’abordant des cotés de la notion, de la sociologie et de la culture. Elles examinent également leurs effets et retombées sur les systèmes de valeur scientifiques et éthiques, et les modes de pensée.
Des penseurs, chercheurs et sociologues, d’Europe, d’Amérique et du monde arabo-musulman, ont participé dans ce numéro.
Voici les résumés des recherches et études.
Dans la rubrique «Al-Mobtada», le rédacteur en chef écrit un éditorial intitulé «La séduction du spectacle» où il aborde l’impact épistémique et sociologique de la révolution du média sur la structure de l’homme contemporain.
Dans la rubrique «Entretiens», on lit un entretien avec Giancarlo PIRETTI, enseignant des sciences politiques et directeur des communications et de l’internet à l’Université de Washington aux Etats Unies d’Amérique.
Dans cet entretien, PIRETTI parle des influences des chaînes de télévision sur l’opinion publique. Il dévoile également le piège éthique qui devient plus profond à cause de la désinformation médiatique et la compétition entre les grandes entreprises pour collecter les informations merveilleuses.
Dans «Le document», le philosophe français Marcel GAUCHET suggère d’examiner la question des médias et leur conquête du monde contemporain par une nouvelle méthodologie. Il a écrit une conférence intitulée «penser la société médias», et a déterminé les questions fondamentales qui permettent de promouvoir la possibilité de comprendre l’’idée «la société des médias»; il se penche sur deux ou trois enquêtes fondamentales, pour cerner l’influence des médias sur la politique. Dans son exposé, GAUCHET répond à une série de questions, dont les plus importants sont: est-il vrai que le «4ème pouvoir» a primé les autres pouvoirs? Quelle est la nature exacte de ce pouvoir? Comment la classe politique s’est adaptée avec ce nouveau milieu? N’est-il pas vrai que les médias ont ses influences politiques les plus profondes au travers des émissions de divertissement? N’est-il pas temps d’évaluer la portée de l’influence du discours public transmis par le spectre médiatique?
Le chercheur égyptien Bahaa DARWICHE examine «Les éthiques du Média» en répondant aux questions problématiques qui dominent les espaces ouverts de la révolution médiatique. Il est notamment question de savoir si des éthiques existent dans le Média; le Média doit-il être contrôlé par quantité de règles éthiques, dominantes ou directrices, ou bien ces règles sont des restrictions pour le Média pour réaliser ses objectifs et accomplir parfaitement sa mission?
Le sociologue français Jean DAVALLON écrit un article intitulé « La médiation : la communication en procès ? «. Il traite la problématique de la notion «Média» dans la culture contemporaine.
L’importance de cet article réside dans le contexte choisi par le chercheur pour faire ressortir la problématique conceptuelle et terminologique du terme «médiation». En effet, le chercheur montre que ce terme désignait des sens et des significations différentes de celles d’aujourd’hui après qu’il est associé au monde virtuel.
Cet article comporte un traitement analytique de la «médiation» au sein du champ médiatique, le chercheur propose des pistes interprétatives pour aborder la problématique.
Le chercheur iranien Mohammad Ridha ZAERI examine le phénomène du Média religieux en évoquant l’expérience des chaînes de télévision islamiques à partir de la fin des années 1980. Dans ce cadre, le chercheur souligne l›aspect le plus important dans l›étude de ce modèle: le très grand nombre des chaînes de télévision islamiques et la diversité de leurs méthodes de travail, ce qui reflète les différentes directions et courants religieux et confessionnels exprimés par ces chaînes. Dans cette étude on trouve une vision théorique et pratique du Média religieux du point de vue islamique. Le chercheur évoque la notion du Média à la lumière du texte coranique et ses explications dans le patrimoine arabo-musulman. Dans la pratique, le chercheur élucide le phénomène des chaînes de télévision, leur performance et leurs lacunes.
Le chercheur britannique d’origine iranienne, Sayyed M. REZA, a écrit un article intitulé: Les représentations de l’islam et des musulmans dans la couverture de presse. Cet article éclaircit un aspect problématique dans l’activité médiatique contemporaine, à savoir l’image de l’Islam et des musulmans fabriquée par les médias et les moyens de publicité tels que le cinéma et les institutions éducatives.
Le chercheur adopte la méthode scientifique de recherche et la critique de cette image typique conçue par les autorités culturelles occidentales à l’égard de l’Islam, en particulier dans les sociétés, américaine et britannique.
L’article du chercheur irakien, Haïdar Mohammad Al-KAABI est intitulé: notre société est la cible de Hollywood. Il est centré sur le rôle du cinéma américain dans la création de la conscience universelle, tout particulièrement dans l’espace arabo-musulman. Le chercheur retrouve la place exceptionnelle du cinéma hollywoodien qui exerce une influence sur les milieux et les différentes couches sociales tout au long d’une histoire entière. Le chercheur souligne également la croissance de l’influence de Hollywood avec le commencement de la révolution des communications à l›échelle planétaire.
Le journaliste libanais Khodor HAIDAR met en lumière l’histoire du lien entre les lobbys juifs et les médias. Il estime que la domination des juifs sur de nombreux dispositifs médiatiques et sur les institutions internationales est incontestable; les juifs ont planifié pendant des siècles pour améliorer l’image du «juif», le seul moyen qu’ils ont trouvé pour le faire est de contrôler les médias internationaux.
Cette étude est une présentation globale de la philosophie du Média chez les dirigeants juifs et les chefs du mouvement sioniste qui ont fondé des empires médiatiques à partir du XVIème siècle pour contrôler aujourd’hui les grandes entreprises médiatiques et les sites des réseaux sociaux
Dans son étude intitulée «Médias et experts: entre pédagogie et désinformation», le sociologue Pascal BONIFACE continue d’analyser des problématiques évoquées par la révolution médiatique au temps de la mondialisation. La grande problématique serait le fait d’aborder la place du processus médiatique dans le domaine de la pédagogie. Boniface examine également les mécanismes qui permettent la désinformation, et ses effets psychiques et sociaux sur les problèmes naissant dans le cadre des relations internationales.
Dans «cercles de débat», le chercheur égyptien Ahmad Abdel-Halim ATTIYEH écrit un article intitulé «Le Média en tant que manipulateur des esprits». Il examine le monde du Média du point de vue de l’analyse sociologique. Dans ce cadre il examine l’impact profond du monde virtuel sur le champ des valeurs morales, idéologiques et sociologiques, ainsi que les effets négatifs qui résultent de ce monde. M. ATTIYEH aborde le thème en s’appuyant sur la discussion des idées du sociologue français Pierre BOURDIEU et sa vision critique des actes du Média en France et en Occident, ainsi que leurs effets à l’échelle planétaire.
Le chercheur libanais Ali Qaçir a écrit un article intitulé «Le Média sous l’emprise de l’idéologie» où il examine le phénomène du Média religieux, en observant les transformations profondes qui prennent naissance dans l’activité et l’orientation des institutions médiatiques internationales, particulièrement le Média américain, après les attaques de 11 septembre.
Dans son article intitulé «Le nouveau Média et la perspicacité d’Ibn-Khaldoun» le chercheur libanais Mahmoud BERRY conçoit la question de Média comme question socio-culturelle qui porte aux variétés de la structure de la conscience dans les sociétés universelles, notamment les sociétés arabo-musulmanes. Le chercheur tâche d’analyser le Média contemporain et la révolution des communications à partir d’une vision historique de l’efficacité de l’information dans la configuration de la conscience de la communauté civilisationnelle et sa culture.
«L’ère de l’après-image» est une étude du chercheur égyptien Hamada Ahmad ALI, qui examine les dimensions socio-philosophiques du phénomène médiatique postmoderne. De là découle son titre qui désigne l’origine de la problématique posée à l’homme occidental en particulier, et aux sociétés humaines contemporaines généralement, et la possibilité d’atteindre une certitude en l’ère techno-électronique.
Cette approche s’efforce de résoudre la problématique citée sous l’invocation du projet scientifique du chercheur allemand Mark HANSEN sur ce qu’il appelle «numérisation des corps»
Le chercheur irakien Amer Abd Zayed Al-WAELI examine dans son étude la question du Média dans le domaine de la domination, et estime que le temps techno-électronique a atteint ses dernières limites du progrès avec la révolution des communications. Cependant, ce progrès scientifique ne se limite pas à l’usage technique, mais il s’engage dans le conflit des États et des sociétés. Le centre industriel occidental producteur du Média a joué un rôle décisif pour investir ce Média contemporain et dominer les populations.
Sur «Les effets du média sur la société du point de vue social», on lit un article rédigé par trois chercheurs indiens de l’Université de Kachmir: Hakim Khaled MEHRAJ, Akhtar Niyaz BHAT, Hakim Ramiz MEHRAJ.
Ils fondent leur article sur une évidence ontologique disant que l’homme est un être social qui ne peut vivre en seul loin des autres. Ses actes ne l’affectent donc pas seulement, mais aussi la société en entier, cette dernière à son tour affecte l’être humain par plusieurs façons. À partir de ce point, l’étude va présenter une brève définition de l’essence des médias et souligner les différentes formes de l’influence du Média sur l’individu, la famille et la société
Dans son article «Critique de la médiologie», le chercheur libanais Jamil Quaçem examine la notion de médiologie dans le Média contemporain du point de vue de la philosophie critique. Il évoque encore les variétés de la notion dans ce qu’il appelle l’ère de l’espace symbolique, et l’influence de cet espace sur les valeurs humaines, éthiques et épistémiques, et les dangers de transformer l’être humain à un être virtuel, comme les autres êtres virtuels.
La chercheuse égyptienne Sabrine Zaghloul Assayed a écrit «L’emprise du Média, ou le monde virtuel et son effet sur la société civile». Cet article apporte une clarification sur l’effet de la révolution médiatique sur les milieux de la société civile des cotés éthiques et culturels, et les tendances de la conduite générale. La chercheuse a abordé cette question à partir des principales hypothèses et théories, en relation, établies par le sociologue français Jean Baudrillard.
Dans la rubrique «Mountada al-Istighrab», on lit un colloque international sur les médias entre la culture de la réussite et le vide de la connaissance. Des experts français y ont participé.
Ce colloque est une des étapes principales dans le débat sur l’effet des médias modernes sur la vie sociale et politique en Europe. Le colloque a été organisé à Paris le 23 novembre 2002, sous les auspices de l’Observatoire des MOuvements de la Société (OMOS) sous le titre: les représentations mentales et les médias.
Dans la rubrique «Nous et l’Occident», le chercheur irakien Mazen AL-MTOURI a écrit une étude intitulée «L’image de la philosophie islamique dans la raison occidentale, lecture critique des thèses de Bertrand Russell».
Cet exposé comporte une démarche inductive de l’image de la culture islamique dans l’interprétation philosophique occidentale tel qu’on a vu chez le philosophe anglais Bertrand Russell (1872 – 1970).
Notons d’ailleurs que ce texte est inspiré du chapitre dix «La culture musulmane et la philosophie» dans Histoire de la philosophie occidentale traduit en arabe par Zaki Najib Mahmoud.
Dans la rubrique «le monde des notions», on lit un article sur la science de l’information, intitulé «Science de l’information: Science à propos de l›information, de la misinformation et de la désinformation». Cet exposé appartient à deux chercheurs croates de l’Université de Zagreb: Miroslav Tudjman et Nives Mikelic.
La conclusion de l’article pose la question suivante: comment distinguer entre les fausses informations et les informations trompeuses? Elle estime que les participants dans les processus de communication interactionnelle (notamment dans les médias interactionnels /www) tendent à changer leurs intentions, leurs objectifs, leurs décisions et leurs actes –ainsi que ceux d’autres participants dans le processus de communication. C’est pourquoi les informations vont être affectées: les changements ont la forme d’erreurs techniques sémantiques et sociales, et conduisent à trouver les informations, les fausses informations (misinformations) et les informations trompeuses (desinformations) qui deviennent des questions acceptables et utiles à l›égard de la science des informations.
Sur les «Sites des réseaux sociaux» on lit un exposé sur les sens des mots-clés qui articulent ce monde. Cet exposé examine la définition des techniques des sites des réseaux sociaux, des notion-clés et des symboles utilisés dans le réseau d’internet; il évoque également les moyens utilisés pour transmettre les messages et les commentaires. Notons que cet exposé est un chapitre d’un ouvrage de Khodor Ibrahim Haïdar intitulé «Les médias», Edition Centre Islamique des Études Stratégiques.
Dans la rubrique «Espace des livres», on lit un exposé analytique sur l’œuvre de Régis Debray: Vie et mort de l’image